Programme de découverte spatiale pour ceux qui mélangent les chiffres et la poésie
Une machine pour apprendre à voler ou à rêver
Une machine pour avaler les nuages
Diptyque. Contreplaqué, acrylique cast gravé, peinture acrylique et feutres acryliques, 2023-2024.
Formant un diptyque, ces tableaux se présentent sous la forme de jeux de casse-tête dont les formes d’assemblage ont été redessinées avec une esthétique plus géométrique, plus fidèle à ma manière de concevoir des images et des sculptures. Le cadre noir gravé reprend la ligne ornementale de la plupart de mes projets et inscrit cette oeuvre dans le volet « récits mythologiques » de mon Programme de découverte spatiale pour ceux qui mélangent les chiffres et la poésie.
En partant d’un oiseau, on assiste, dans Une machine pour apprendre à voler ou à rêver, à l’évolution de modèles de plus en plus complexes jusqu’aux plans d’une machine fantastique. Nous assistons donc aux métamorphoses d’un oiseau qui progressivement devient un animal imaginaire mécanique et sophistiqué qui semble pouvoir voler. Recherche d’ingénierie plus proche de la poésie que de Léonard de Vinci, cette machine, à défaut de voler dans le monde réel, a le pouvoir de nous y faire rêver. Cette transformation est une analogie du processus d’apprentissage et de l’évolution de la pensée imaginative de nos enfants, le vaisseau étant l’habitacle de l’enfant explorateur du monde à découvrir.
Une machine pour avaler les nuages s’inscrit dans le parcours initiatique et le jeu d’aventure, on y reconnait les caractéristiques du Serpent-échelle. Dynamiques, colorés et au potentiel imaginatif pour les enfants, ces deux tableaux s’adressent également à tous les adultes qui retrouveront dans ces images et ces objets, les détails d’une poésie géométriques et d’une science de l’imaginaire.